SOUAD MASSI

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Il y a toujours eu chez Souad Massi une passion du mélange : baignée par la chanson populaire algéroise (le châabi), la poésie d’Aït Menguelet, chantre de la Kabylie résistante, l’Algéroise place de ci de là un trait de reggae, ou encore un grain de fado, par exemple dans Oumniya, ou la douleur de la trahison, qui ouvre cet album bâti en treize chansons, la plupart interprétées en arabe et imaginées par Souad Massi. Ainsi l’Algéroise a-t-elle ajouté à ce folk du Nord de l’Afrique, un violon arabo-andalou (Mokrane Adlani), renforcé la guitare folk par un mandol (Mehdi Dalil), et la derbouka (Rabah Kalfa) par des percussions latines (Adriano Tenorio).

Oumniya (mon souhait) signe le grand retour de Souad Massi, l’icône chaâbi-folk algéroise. Un sixième album qui résonne résolument moderne et dont les thèmes sont ancrés dans l’actualité. L’Algérie, la politique, l’amour, la liberté ou l’émancipation sont autant de sujets qui nourrissent une artiste à la sensibilité à fleur de peau.